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Le nom de Mauser est indissociable du monde armurier, mais sa
renommée est plus à mettre en rapport avec les armes longues à verrou Mauser que dans
le domaine des armes de poing.
C'est
vers 1875 que commencent les premiers développements en la matière. Le revolver restant
l'arme de prédilection des militaires, un modèle particulier est introduit sur le
marché en 1878. Sa particularité réside dans le système de rotation du barillet par
une série de gorges en zig-zag fraisées à la surface de ce dernier. (cf. le dessin
ci-dessous) |
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| Finalement, l'armée prussienne
choisira une arme moins sophistiquée, élaborée par les techniciens militaires de
l'arsenal de Spandau et connu sous le nom de "Reichrevolver Modell 1879". |
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LES PISTOLETS
AUTOMATIQUES FRANCAIS 1890/1990
par HUON J.
Excellent livre de référence sur le sujet des armes
françaises
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| La fin du 19ème siècle
va voir la naissance d'un nouveau type d'armes de poing : le pistolet à rechargement
automatique. Depuis 1893, la firme DWM possède une arme de ce genre, le fameux Borchardt. Chez Mauser, bien qu'aucune
recherche officielle ne soit en cours, trois employés, les frères Feederle travaillent
à titre personnel sur un projet de ce type. Paul Mauser en prend un jour connaissance et
donne son agrément pour un développement officiel. Les résultats ne se font pas
attendre et le 15 mars 1895, un prototype opérationnel est prêt pour les essais. Il est
chambré en 7,65 Borchardt. Les tests s'avérant concluants, Mauser dépose un brevet qui
lui sera octroyé le 11 décembre 1895. Ce pistolet sera baptisé C96 (Construction 96). |
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| Sur une période de quelques mois,
plusieurs modifications techniques interviendront pour aboutir au modèle connu par les
collectionneurs sous le nom de "conehammer" c'est à dire : avec un chien en
forme de cône. Ce modèle avec de légères modifications est présent jusqu'au numéro
de série approximatif : 14.999. Très
rapidement, quatre modèles furent mis en construction. Le modèle à 6 coups représenté
ci-dessous, une version à 10 coups (photo suivante) et à 20 coups (arrêté sous cette
forme en 1898). A cela s'ajouta un modèle carabine avec crosse amovible. |
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| On peut déjà constater que l'évolution
conduisit à l'ajout d'une hausse arrière à graduations. De plus, un rail fraisé à
l'arrière de la poignée permettait l'installation d'une crosse de bois creuse amovible
qui servait aussi d'étui pour l'arme. |
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Plusieurs types de C96
carabines seront produites, dont certaines avec une crosse non amovible et un bois sous le
canon.
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Ci-dessous un C96 "conehammer". On distingue
bien le chien (marteau) de forme ronde, constitué d'une série de cercles s'accroissant
vers le milieu en forme de cône. Cette disposition facilitait la prise entre les doigts
pour l'armement.
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