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N'ayant jamais eu l'occasion de tester ce genre de mécanisme, j'ai demandé au
propriétaire de bien vouloir me faire une démonstration. Hélas, la détente de stecher
(la deuxième) restait obstinément bloquée.
Un autre élément fort attractif était la décoration
de la crosse. Une petite scène de chasse assez élégante. Comme la crosse d'ailleurs,
qui comporte un repose joue. |
Le mécanisme à "tabatière" était en fait un système
Warnant assez répandu au début du siècle, à ceci près que notre carabine avait
manifestement été modifiée plus tard. Il s'agissait vraisemblablement à l'origine,
d'un mécanisme à fermeture simple, garantie par la seule force du percuteur, qui s'abat
sur une munition de faible puissance de type flobert. |
Deux poinçons d'acceptation et d'épreuve, (U et B couronnés),
frappés sur le bras droit de la culasse, indiquent une origine allemande. C'est aussi la
garantie que cette modification est passée au banc d'épreuve. |
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Un ancien catalogue (1910) édité par Alfred CRAHAY,
armurier commerçant à Liège au début du siècle, nous donne une idée des modèles et
prix en vigueur à l'époque. La première carabine correspond au modèle simple sans
culasse, fonctionnant comme décrit précédemment. Les deux autres modèles sont des
variantes du système Warnant. |
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Pour chambrer une cartouche, il faut d'abord armer le chien en le tirant vers l'arrière.
On soulève ensuite la culasse par son petit levier latéral. Par un système de came, les
bras de culasse déplacent l'extracteur vers l'arrière. Il suffit d'engager la cartouche
en laissant le culot reposer sur le bord de l'extracteur. En rabaissant la culasse,
l'extracteur se repositionne vers l'avant, entraînant la cartouche. L'arme est prête
pour le tir.
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